26 juin 2012

Classe contrebasse

Ca s'appelle "Les Paons" et ça vient de Suisse. Bon, dit comme ça, "ça casse pas des bites à un canard" (merci CVT), MAIS. Le fait est trop peu connu : La Suisse : l'autre pays du rock'n'roll. Gotthard, Shakra, Krokus,... , les blazes sont peut-être nazes, mais ces gens-là jouent. Tout comme d'ailleurs les ceusses de The Hillbilly Moon Explosion, dont le patronyme est autrement plus classe.

Bref. The Peacocks sont un trio guitare-contrebasse-batterie. Il est impossible de leur coller une étiquette précise : les rombiers envoient un mélange de rock, rockabilly et punk-rock qui échappe à toute classification, même si certaines andouilles les collent dans le psychobilly. Crétins. Du psycho, The Peacocks n'ont ni le look, ni l'esprit, ni les thèmes horreur et autre, ni surtout la musique. Méfiez-vous des contrebasses dans les groupes de rock : elles induisent en erreur.

Un petit son valant mieux qu'un grand discours :



L'album "After all", dont Not your man est l'un des titres phares, c'est 15 morceaux courts, variés, mélodiques, pas chiants, pas trop nombreux (plus de 10-12 plages dans ce style, ça peut être fatal), bien foutus et entraînants. Entre deux slaps, on attrape même ici ou là ("Better Times", "Leaon on me") un ligne de chant jolie pop, ça dure deux secondes et c'est plaisant. Et le matin ou les soirs énervés, on se colle "Love/Trouble" dans les oreilles, ça déménage et ça fait du bien.

Ah oui, la voix du chanteur est réputée comme souvent proche de celle de Joe Strummer. Mouais. 'Pas convaincu.

Bref, la contrebasse, c'est classe.



14 juin 2012

Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais (pas)

Confession intime :A la présidentielle, je n'ai pas voté. Ni au premier, ni au deuxième tour. Ce qui n'est pas bien, m'ont dit et me diront encore toutes les bonnes âmes. Mais c'est pas ma faute ("c'est pas ma faute à moaaaaaaa..."). Convaincu que j'étais que quel que soit le candidat élu (je parle des candidats UMP et PS), ce serait une catastrophe, que le PS au pouvoir alignerait les conneries, et que l'ego du petit homme exploserait en cas de ré-élection (petit homme qui en avait aussi fait de belles durant son mandat), j'ai dit niet. Je ne voulais pas me dire, durant 5 ans, que j'avais contribué à élire un connard un navrant. Ainsi fut (pas) fait.

En fait, moi je souhaitais une vraie catastrophe, une catastrophe de grande ampleur, quelque chose qui finirait vraiment de saccager mon pays déjà laminé par la droite et la gauche.


Moi, je voulais Marine, moi.

"C'que t'es belle quand j'ai bu, 
c'que t'es belle quand on boit, je regrette de n'avoir pas fait d'autres abus..."



Entendons nous bien : J'aurais préféré crever que de lui donner ma voix, plus encore que de voter PS ou Sarko, alors que ce sont les deux partis pour lesquels je serais susceptible de voter (avec le Modem, peut-être). Mais, elle, élue, ç'eût été la touche finale, la dérision absolue.

Une mienne amie m'a dit qu'en cas d'arrivée du FN au pouvoir, ce serait la guerre civile. Allons, tout de suite les grands mots. La guerre civile, c'est la Syrie aujourd'hui, la Lybie hier. Impossible en France. Nous pétons trop dans la soie, nous n'avons plus connu de conflit armé depuis "trop" longtemps. Des manifs à répétitions, oui, éventuellement des grèves, un demi-cocktail molotov lancé de loin sur les CRS et basta. Notons au passage que de telles oppositions ne seraient pas autre chose que des dénis de démocratie. Ah bah oui, on ne peux pas vouloir que chaque citoyen ait le droit de vote, et que la majorité des votants emporte l'élection de leur candidat chouchou sans se soumettre au résultat des urnes. Sinon, on n'est plus dans la démocratie. Pensez-y les petits enfants...

Non, ce qui aurait été réellement drôle, c'est que je ne donnerais pas trois mois d'existence à la Présidence de Marine avant la démission d'icelle et la dissolution du gouvernement.

Suivez bien : Marine élue, c'était :

- Une quasi impossibilité pour elle de former un gouvernement, faute d'avoir les troupes compétentes suffisantes (encore que certains UMP auraient probablement retourné leur veste sans trop de scrupules pour aller à la soupe)

- Une cohabitation obligée, et très probablement avec la gauche. Sachant que le Premier ministre doit obligatoirement (ou traditionnellement, cf les constitutionnalistes) être issu de la majorité parlementaire, c'était un pugilat quasi assuré à chaque conseil des sinistres.

- Une majorité de gauche, c'était aussi une émeute dans l'hémicycle à la moindre intervention d'un ministre FN, et surtout la certitude que l'intégralité des projets de loi du gouvernement soient déférés au Conseil constitutionnel ; les parlementaires s'adonnant également, et c'est bien normal,  à la joie d'aligner motion de censure sur motion de censure, en plus de donner ses lettres de noblesse à l'obstruction parlementaire.

- Un Premier ministre PS, c'était la certitude que toute loi estampillée "FN", votée par miracle ou passée en force (49-3 mon amour) n'était suivie d'aucun décret d'application, ces décrets relevant des pouvoirs du Premier ministre. Autant dire la paralysie des institutions, donc une impuissance garantie des idiots à la flamme.

- Une tentative tuée dans l'oeuf d'abandonner l'euro pour un retour au franc (Elle sait combien ça coûte, Machine, un changement de monnaie ???!!!)

- Globalement, la France mise au ban des nations d'Europe, et probablement des autres.

- La joie de tous les juristes en droit constit' et surtout en droit européen, ces derniers observant mi-navrés mi-amusés les efforts désespérés de la Marine pour que la France déroge aux divers accords et traités européens, sans aucune possibilité de le faire. Ca s'appelle l'effet-cliquet, petite marrante. Le tout entraînant moult, et même foult arrêts du Conseil constitutionnel et de la CJCE, enrichissant les manuels de droit de pléthore de jurisprudence. Ah, heureux les étudiants...


Voilà. Marine élue, c'était tout ça, et sans doute bien plus encore. C'eût été dramatique pour notre pays, pays que j'aime, mais que la droite et la gauche flinguent depuis trop longtemps pour qu'il en reste quelque chose dans 20 ou trente ans. Valeurs, modèle de société, projet,... Tout n'étant plus que foutaises, autant rire, même pas jaune, du jeu électoral. Ce sont les mandats, présent et à venir, qui donneront à pleurer.

13 juin 2012

Back

En espérant que ce ne soit pas un voeux pieux, je "relance" ce blog, en l'élagant d'abord, en y écrivant ensuite. Je lis en ce moment trop de conneries grasses pour ne pas avoir envie d'y répondre, ou du moins d'écrire à leur propos.

See you soon, donc.

7 février 2012

Honni soit qui noir y pense

Pause-déjeuner, et donc virée traditionnelle sur Rue89 avec le café. Il y a des traditions auxquelles on ne saurait déroger. 5,4,3,2,1, et paf, pastèque, la récolte est fructueuse, puisqu'on y trouve aujourd'hui la délirante tribune d'un Français d'origine africaine (il emploie le terme d'"Afro-descendant", je trouve ça ignoble, même si les deux se ressemblent fort). Du moins je pense qu'il est français, peut-être n'est-il "que" parfaitement francophone. Apparemment, sa vie n'est qu'une souffrance atroce dès qu'il ouvre la bouche ou entend quelqu'un d'autre parler. Figurez-vous que la langue française l'enferme et l'opprime, le rabaisse, le bafoue, le brise, le rage, le désespoir, le vieillesse ennemie. Et je n'exagère pas, lisez le machin. Tant sa forme (navrante) que son fond (grotesque) désolent.

Sur la forme, d'abord. Je suis peut-être singulièrement obtus, mais il m'a fallu arriver au 6e paragraphe pour commencer à saisir, maigrement, le propos de l'auteur. Durant les 5 précédant, je pensais me trouver dans une bafouille confuse (et le mot est faible) d'un philologue ou d'un sociologue et qui concernait les aspects sociaux, et même moraux, d'une langue. Bref, "précision-concision", ne sont pas tellement les axiomes du bonhomme. A la rigueur, peut-être, "la clarté dans la confusion (salut Brel, Ventura et consorts), et encore. D'autant que l'auteur ne pose pas d'entrée de jeu qu'il a la peau noire, ce qui n'aide pas à la compréhension du machin.

Ensuite, le style. Je n'ai aucune prétention quant au mien, et je ne suis pas franchement un sommet du bon goût en matière de littérature. M'enfin tout de même. Il y a des tournures et des métaphores qu'il faut oser. Je vous en cite un paragraphe complet tellement c'est beau :

"Alors que dire d'une langue qui ne sait vous désigner du doigt que pour vous annihiler ; d'une langue dont chaque respiration vous emplit pour mieux vous étouffer ; d'une langue dont les étreintes vous épinent comme des coups de pied au derrière, dont les baisers au goût de cendre sont toujours de glace, et qui s'acharne à vous téter l'entrecuisse avec la vivacité et l'énergie d'un rasoir, faisant gicler vos boyaux d'humeur ?"

Clap-clap. La vivacité d'un rasoir, hein ? J'en connais un qui doit s'entailler vilain tous les matins. Et je passe sur la langue étreignante qui épine comme on botte le cul. Défense de rigoler : Ici, on souffre. Ailleurs, c'est un style haché, des virgules comme s'il en pleuvait, des interrogations qui se suivent, non, qui se paraphrasent par dizaine. C'est lourd, ça veut faire beau et bien, et c'est d'une rare opacité.

Enfin, le fond. Pour résumer, la connotation négative du mot et de la couleur "noir" en français désolent M. Marcel Zang, tout comme les expressions contenant le mot "nègre" (encore qu'il doit accepter sans trop se faire prier le vocable "négritude". Enfin j'espère). Je vais sans doute en oublier, mais passons en revue quelques-uns  de ces mots et expressions. :

- le mot "nègre" d'abord, signifiant bien entendu "noir" à l'origine. La couleur noire. L'usage s'en est ensuite élargi pour désigner les gens par leur couleur de peau. On comme dit un "un noir" comme "un blanc", "un peau-rouge" (bon, celui-ci a un peu vieilli, ok, mais le sens est le même.,... . L'esclavage et la période coloniale ont transformé en insulte raciste un adjectif anodin. Dommage.

- un nègre, au sens littéraire du terme. L'écrivain qui travaille pour un "auteur" qui s'attribuera le mérite de son travail en le faisant publier sous son nom. C'est, déjà (voir ci-dessous), la caractérisation de celui qui travaille beaucoup et à la place des autres. Intelligemment compris, c'en serait quasi laudatif pour les noirs, en indiquant ainsi en un mot qui est celui qui travaille réellement et qui est celui qui est exploité. Pas de surprise : ce sont les mêmes. Mais, encore une fois, l'actuel sens raciste du mot... 

- travailler comme un nègre : allusion à l'esclavage et aux travaux pénibles et/ou dégradants effectués par les esclaves. Au vu de l'allusion historique, et à la somme de travail  à laquelle cette expression renvoie, personnellement, moi le glandeur, je m'enorgueillirais plutôt de réussir à "bosser comme un nègre". Je conçois quand même que les noirs tiquent sur le dernier mot...

- Dénigrer : Pour le coup, une vraie idée négative associé au noir. Mais si on remonte un peu dans le temps, "senestre" a donné "sinistre", a-t-on déjà lu un manifeste des gauchers pour l'abolition du terme ? Si M. Zang veut forger ses propres termes péjoratifs à l'égard des blancs, en quelque langue que ce soit, qu'il le fasse.

J'ai sans doute oublié quelques termes employant ou comportant ce terme de "nègre" Toutes mes excuses.

Second argument des doléances de M. Zang : en français, le mot "noir" comme la couleur sont systématiquement négatifs. De fait, en français la nuit est noire, on broie du noir, on a des idées noires, on nourrit de noirs desseins, il fait noir dehors, les chevaliers noirs sont toujours méchants, le Prince noir était anglais (et l'anglais est perfide, c'est bien connu)... . Et, apparemment, c'est insupportable. Question à M. Zang : Comment faire pour remplacer toutes ces expressions, comment faire pour annihiler l'idée que le noir, hors couleur de peau, est négatif ? On reporte sur une autre couleur ? Mais la nuit jaune ou pourpre, cela convient moyennement... Par ailleurs, toutes les civilisations ont une couleur associée à des idées négatives. En Asie, le blanc symbolise la mort et porte malheur. Eh bien en Occident, c'est le noir. Il me semble que cela n'incite ni au racisme ni à la ratonnade, mais peut-être fais-je erreur.

Globalement, un mot ne façonne pas l'idée, il l'exprime seulement. On peut être raciste sans jamais prononcer les mots nègres ou youpins. Je comprends que l'auteur de la tribune soit peiné d'associer sa couleur de peau aux images négatives lorsqu'il utilise sa langue (française), mais, avec un peu de vocabulaire, ce doit pouvoir être évité. Tenté par quelques Exercices de style, M. Zang ?  

5 février 2012

Mouais, beauf

Bon, sujet du jour, la semi-polémique à propos de la censure des affiches du film "Les infidèles", bazardées vite fait des rues parisiennes. J'avais autre chose à foutre ce week-end que zoner sur les blogs féministes, mais je ne doute pas que ça ai déjà bouilloné de partout dans ce marigot. Et si c'est pas fait, ça va se faire. Rapidement.

Pour le coup, ce ne sera pas totalement injustifié. Pour les ceusses qui ont raté ces chefs-d'oeuvre, voilà ce que ça donne. Ou donnait, plutôt :


C'est con à dire, mais ça me fait puissamment chier de reproduire ces affiches sur mon blog. Je ne suis ni un parangon du bon goût, ni un féministe délicats. Qui plus est, je suis en général assez partisan de la liberté d'expression, tant qu'elle fonctionne pour tout le monde.  C'est-à-dire que je reconnais parfaitement le droit aux hommes de faire des pubs/films/livres/... machos et/ou misogynes tant que les femmes peuvent elle aussi déconner gentiment dans la mysandrie lourde ou légère, visuelle ou écrite. Que demain fleurissent dans les rues des affiches montrant des femmes tenant en laisse des homoncules courbés ou les enculant joyeusement à coups de gode-ceinture, je m'en battrai joyeusement les choses de la vie, ne me sentant ni visé, ni dégradé, ni instrumentalisé, et pas plus objet sexuel qu'avant. Ce n'est pas moi sur l'affiche, juste une personne avec qui j'ai un point commun : une bite. Enfin, deux à nous deux, quoi. On a vu lien plus fort.

A vrai dire, je suis même plutôt content que ces torchons soient retirés de l'espace public. Pas au nom du respect de la dignité des femmes. Encore une fois, seules deux femmes sont rabaissées sur ces placards, celles qui figurent dessus. Je m'obstine à penser qu'aucune autre femme n'a à se sentir dégradé. Quand Hollande se fait enfariner, je ne porte pas mes fringues au pressing, quand Sarkozy décore son tailleur, ce n'est pas moi qui obtient la légion d'honneur, et ce n'est pas à moi qu'il a dit "cass'toi pov'con". On aurait rigolé, d'ailleurs. Bref. L'une des plus belles fumisteries des différents lobbys, activistes, militants de  sac et de corde, minorités et autres agités, c'est de hurler qu'on insulte le tout quand on accable une partie. Ça aide, ça donne du poids à toutes les revendications. Clap-clap. Non, si je me félicite que ces deux étrons putassiers décampent de nos murs, c'est mon côté vieille école qui parle, et qui veut qu'un minimum de décence (vieux mot de plus en plus oublié) ne nuise pas dans les espaces publics. Un vieux fond pétainiste, je présume.

Outre ce détail, la vraie raison qui me fait applaudir à cette censure, et qui explique que les torchons gras ci-hauts reproduits me les hachent, c'est simplement celle-ci : 'Y a des limites à la beauferie. Ce qu'il y avait de véritablement offensant, dans ces crapuleries, c'est cette beauferie revendiquée, ce "ta gueule et suce" qui s'assumait, ce fier "à genoux et parle pas la bouche pleine !", ce faraud "un trou avec du poil autours" (copyright Bretécher), cette espèce de fierté grasse du rire salaud qui se veut provoquant. Il y a fort à parier que d'ici peu, acteurs, réalisateur et producteurs du film se fendront de déclarations pitoyables comme quoi ces affiches étaient "subversives", qu'il y a "encore trop de tabous en France", qu'ils bravaient le "néo-conformisme" et le "politiquement correct" de l'époque.

Mon cul, oui, martyrs du Café du commerce.

Et, en écrivant cela, j'ai l'impression d'insulter mes troquets blaireauteux préférés.


PS : rapport au machin de la représentativité que j'évoquais plus haut, on retrouve la même idée ici.


Et, sans rapport aucun :



26 janvier 2012

Mon fils ma bataille

(ok là j'ai un peu honte)

Bon, j'en ai peu marre, non pas de taper sur les féministes à courte vue, mais j'ai toujours l'impression que mes billets sont autant de plaidoyers pour des crétins, des connards ou, comme dans le cas qui nous (ok, qui me) préocuppe aujourd'hui, des endives plus ou moins fallotes. Enfin bref, c'est jeudi, c'est Carla Bruni.

V'là-t-y pas que qu'est-ce que je vois, dites-moi pas qu'c'est pas vrai, en déterrant un billet du sempiternel blog d'Olympe, j'apprends qu'avant d'accoucher (peut-être aussi après) notre Première Dame (gag) voulait un fils plutôt qu'une fille. C'est du moins un brahmane qui l'affirme. Aucune raison de remettre sa déclaration en cause. Soit. Ce qui est très rigolo, c'est la réaction d'Olympe :

"Dire ou laisser dire une telle chose  dans un pays où il manque 36 millions de femmes  parceque l'élimination des foetus féminins se pratique à grande échelle c'est contribuer à cautionner une vision de la société qui veut que la naissance d'un garçon soit plus désirable"

Ouais. Ou c'est vouloir un fils, quoi. On peut trouver ça con, mais tout parent peut souhaiter avoir des garçons, des filles, tout l'un ou tout l'autre, en nombre et en genre qu'il/elle veut. La situation indienne est dramatique sur cette question (et puis avorter en Inde, ce doit être une partie de plaisir - déjà qu'en France, bon... -  et un grand moment d'hygiène), et j'apprécie moyen ce genre de génocide (plus ou moins) masqué, et encore moins ses raisons (une fille, ça coûte cher en dot, ça ne ramène pas d'argent comme un garçon,...) mais CBS a le droit de vouloir un gamin plutôt qu'une gamine. Ce n'est ni blamable ni merveilleux. Il n'y a juste rien à en dire. La liberté de chacun, toussa-toussa...

On remarquera au passage que, alors que bon nombre de féministes sont de ferventes militantes du droit à l'avortement, la pratique de celui-ci devient pour elles une franche saloperie à partir du moment où ce sont des foetus FEMININS que l'on dégage (pas sûr que les mères indiennes aient leur mot à dire sur la question, ceci dit). Bon. Je ne dois pas avoir la même vision de l'humanité que les susdites féministes. Sans blague.

Enfin, on notera que si le billet d'Olympe en lui-même n'est pas folichon, ses commentaires atteignent quelques sommets. J'aime beaucoup l'enflammée qui se laisse aller à un grinçant :

"Ah ! Elle est donc vraie la rumeur qui court que le couple présidentielle qui se la joue monarchie républicaine et couple royal veut à la faveur des élections de 2012 donner un fils à la France comme dans la bonne vieille tradition de l'Ancien Régime ? Alors pas étonnant qu'ils se réfèrent à la loi salique qui a toujours exclu les filles du pouvoir en France."
Outre que les élections présidentielles étaient peu répandues sous l'AR (non, les Etats généraux c'était pas ça, non...), on notera un léger oubli de notre pétrôleuse, pourtant bien lisible dans le bref billet d'Olympe :
"D'autant plus que la famille recomposée Sarkozy-Bruni compte déja 4 garçons."

Importante précision, tant il est vrai qu'aujourd'hui, la situation familliale de Sarkoléon est ignorée du grand public, qui n'a jamais entendu parler des deux fils aîné du président (normalement, je mets une majuscule au mot, mais là faut pas pousser), de leur coupe de cheveux à ch..., des laborieuses études de l'un, de son mariage et de son (regretté) EPAD. 

Notre commentatrice, qui parvient avec une rare maestria à faire ressentir au lecteur à quelle point elle s'étouffe de rage, ajoute ensuite, comme on fait crisser des ongles sur un tableau noir :

"Et puis c'est aussi une facon indirect de dire : "on ne veut pas d'une femme (Ségo/Aubry) à la tête de l'État surtout que si des fois qu'on (ils ne parlent pas bien francais ; j'imite) serait pas réélu, c'est notre poulain DSK qu'il nous faut car il nous fera une douce retraite, alors votez pas pour une meuf hein, le peuple !".A comprendre aussi dans ce genre de déclaration qui n'a de gourdasse que l'apparence."
D'où il ressort indéniablement que le LSD devant un clavier, c'est mal.


3 janvier 2012

Les bilans comme les résolutions,...

... c'est pour les cons.

So derechef, bilan 2011 perso :

- J'ai passé la période la plus heureuse de ma vie durant 4 mois au Kosovo
- J'ai merdé plein de boulots à force de procrastination
- Je me suis fait larguer (et encore aujourd'hui, je me demande quelle est ma part de responsabilité là-dedans, la sienne, celle des circonstances ou si c'était juste une erreur de casting).
- J'ai recommencé à lire
- J'ai écouté de moins en moins de musique, mais des podcasts geeks à foison
- J'ai BEAUCOUP vu mes potes, et ça, ça fait du bien
- J'ai pas fait la moitié de ce que je voulais
- J'ai aussi recommencé à chanter
- Je me suis prouvé, ainsi qu'aux autres, que je valais un peu plus que ce que je croyais, tout en étant toujours un blaireau

Pas de résolution, mais quelques volontés éparses :
- Ecrire, bordel, et user mes Bics de base, mes feutres nazes, mon plume et mes crayons carbone sur du papier, encore, et encore, et dessiner peut-être un peu.
- Après trois mois d'aternoiements, ré-empoigner une lame sur une piste, et compter à nouveau les bleus reçus avec une fierté imbécile
- Inviter du peuple à l'appart' et ailleurs
- Apprendre à cuisiner de façon pas trop dégueu
- Ecrire, bordel
- Tenir mon budget, soit la mission impossible
- M'organiser pour faire tout ça et employer chaque heure à fond
- Dormir, et latter mon épilepsie comme si je cognais sur un certain médecin
- Ecrire sur ce blog plus régulièrement, et essayer de passer de 1,5 lecteur à 2,3



Tout ça n'a pas beaucoup d'intérêt. Mais la musique aide toujours, alors pour balancer la nitro dans les veines, et se booster un peu, le titre idéal du groupe idéal :



"Get real, get a life, or get a boot in your ass!"


Et, en tout, que les affaires reprennent.